...

La protestataire contre la guerre

Que signifie la paix pour vous, pour votre communauté et votre pays ?

La paix, pour quiconque a vécu la guerre, devient un besoin, comme le pain, l’eau et l’air. C’est devenu un luxe que de dormir la nuit sans le son de la guerre ou de partir de chez soi en sachant qu’on rentrera vivant.

De quelles façons particulières les femmes apportent-elles la paix dans le monde ?

Avec l’amour. Quand une mère apprend à ses enfants à aimer et à accepter les différences chez les gens, il y a moins de haine. Moins de haine amène ensuite moins de guerre.

Comment gardez-vous l’espoir quand il n’y a pas toujours la paix autour de vous ?

Avec de la patience, par le travail et par ma foi qui demain apporteront la paix.

Que fait concrètement votre organisation Caritas pour travailler pour la paix ?

Nous servons de manière égale toutes les personnes les plus vulnérables, tout comme l’a dit l’Evêque Audo, ensemble nous sommes Chrétiens, ensemble nous sommes citoyens.

Que demanderiez-vous aux dirigeants mondiaux pour apporter la paix ?

Nous sommes tous nés égaux. Les enfants syriens méritent de vivre tout comme les vôtres. Cette guerre doit se terminer. La guerre n’est pas une destinée mais une décision des hommes.

Si vous pouviez demander aux gens de faire un geste pour travailler en faveur de la paix, quel serait-il ?

Éducation, éducation, éducation.

Parlez-moi d’une femme qui vous ait inspirée.

Mère Teresa pour son travail en silence pour les plus vulnérables. C’est une école de l’amour.